Situation n°10 : « Mes salariés me déçoivent par leur manque d’implication ! »
Déception, frustration, de nombreux dirigeants sont victimes de ces états face au manque d’implication de leurs collaborateurs.
Même les managers les plus performants armés d’un plan de communication parfaitement élaboré ne peuvent se prémunir de ce risque de déception. Ni le dirigeant, ni aucun coach ne saura transformer un mauvais employé en collaborateur modèle.
Si un coach affirme le contraire, il faudra s’en méfier.
Face à une telle situation de frustration, on est toujours tenté de régler le problème de manière expéditive : le licenciement.
Virer un employé n’est pourtant pas chose facile, ne serait-ce que sur le plan juridique. Le dirigeant s’entête alors à garder ce collaborateur qui, à l’évidence, ne semble pas vouloir améliorer son comportement.
Cet immobilisme du dirigeant s’explique généralement par la peur, la peur par exemple que la personne licenciée ne porte l’affaire devant la justice.
Le chef d’entreprise évite le renvoi par crainte que le plaignant ne gagne. Le dirigeant redoute cette situation pour la simple et bonne raison qu’il n’aura pas les moyens de payer une indemnisation au collaborateur licencié.
Le manager reste donc dans le statu quo. Pour en sortir, celui-ci doit réagir, soit en acceptant d’affronter sa peur, soit en considérant la perspective d’un nouveau collaborateur particulièrement efficace. Il faut avoir une vision idéale des choses et s’en tenir. Cette décision mènera à l’action. Ce qu’il faut absolument éviter c’est la non-décision.
Cette décision de vouloir faire évoluer les choses n’aura toutefois pas la prétention de régler le problème en un claquement de doigt. Il n’est pas rare qu’un mauvais collaborateur abuse de la bonté d’un chef d’entreprise ou de l’incapacité de ce dernier à licencier un employé, une situation particulièrement frustrante.
Pour aider les chefs d’entreprise à réagir et se mettre en position de force, certains coaches n’hésitent pas à dire la vérité telle qu’elle est, aussi blessante soit-elle pour le dirigeant.
Le manager de son côté doit faire le point sur certaines choses : identifier l’insatisfaction sur laquelle une décision n’a pas encore été prise, évoquer la vision idéale face à cette insatisfaction, déterminer les premières actions à entreprendre pour y remédier et comprendre pourquoi il n’y a pas de prise de décision.
Pour essayer de trouver toutes les réponses à ces questions, le dirigeant peut se faire coacher sur cette situation de déception et de frustration causée par le manque d’implication des collaborateurs. En alternative, celui-ci peut participer aux différents séminaires organisés par le réseau COACHDAFFAIRES.
Résumé par Barbara Ouvrard - Journaliste - Relations de presse - Réseautage d'affaires